arabel s’est récemment entretenu avec Erik Winderickx, responsable R&D chez arabel.

Nous avons voulu en savoir plus sur son rôle et sur les défis de la recherche et du développement au sein de arabel.

Erik, pouvez-vous vous présenter ?

Erik : « Je suis Erik Winderickx, directeur de la recherche et du développement chez arabel. Je suis ingénieur industriel de formation et j’ai donc l’habitude de regarder les choses avec un esprit très ouvert. J’aime voir ce qui se passe autour de moi et comment les choses évoluent, car cela permet d’apprendre énormément de choses. Cela fait maintenant 20 ans que je travaille pour arabel et j’aime toujours autant mon travail, surtout en raison de sa polyvalence.

J’applique mes vastes connaissances à mon poste de directeur de la recherche et du développement, mais aussi à celui de chef de produit d’arabel marina. Il s’agit de mes connaissances en matière de métaux, de matériaux de construction, d’électricité, d’électronique, etc. Ainsi, je présente souvent des produits que j’ai développés moi-même, que j’ai conçus sur la base d’une demande spécifique d’un client ou de ce que nous voyons sur le marché.

Outre la partie R&D, j’apporte mon soutien au traitement des commandes passées, afin d’assurer le lien avec la production. Cela commence par le lancement d’un dossier de production et comprend également le contrôle des matériaux fournis par notre production, le test des appareils à livrer jusqu’à la livraison finale des marchandises commandées.

Pouvez-vous nous expliquer quelques-uns de vos projets les plus récents ?

Erik : « Parmi les projets récents, tant aux Pays-Bas qu’en Belgique, nous avons équipé nos armoires électriques du module arabel marina, qui permet de gérer les armoires électriques (et souvent l’ensemble de l’installation) via l’internet. Les différentes sorties de courant de ces armoires sont activées ou désactivées via la plate-forme arabel marina et nous pouvons lire la consommation en temps réel. Il s’agit d’armoires intelligentes qui continuent à fonctionner même en cas de perte de la connexion internet. Nous parlons ici des armoires de puissance ou d’électricité, mais il faut faire de même avec les autres modules, les modules pour les armoires à eau, pour le contrôle d’accès, les installations sanitaires, etc.

Un défi récent consistait à personnaliser entièrement 3 armoires extra-larges pour l’alimentation électrique. Dans ce cas, nous avons dû commencer un développement entièrement nouveau dans un délai assez court. »

Comment gardez-vous le pouls de ce qui se passe sur le marché ?

Erik : « En participant à des salons internationaux. Nous recevons alors des questions spécifiques et nous y répondons en vérifiant si nous pouvons répondre à ces questions de manière spécifique et efficace en menant des recherches plus approfondies sur la faisabilité technique ou financière. Nous continuons toujours à rechercher de manière proactive des solutions alternatives, par exemple en participant ou en visitant des foires commerciales ou via l’internet, qui reste également une source d’information importante pour nous. »

Quelle est l’importance de l’interaction entre le travail des métaux, les transformateurs et les solutions pour les ports de plaisance ?

Erik : « J’ai été recruté il y a 20 ans pour créer une synergie entre les divisions métallurgie et transformateurs. Aujourd’hui, les deux divisions – en plus de se concentrer sur leurs tâches individuelles – travaillent de plus en plus ensemble pour fournir des pièces à la division arabel marina. Je m’occupe de la mise en production, par exemple, de toutes les pièces métalliques nécessaires aux appareils de la marina, mais aussi de toutes les pièces électriques fabriquées par la division des transformateurs, y compris le câblage. En outre, je coordonne et supervise l’assemblage des appareils de la marina. Outre la production des appareils de marina arabel, il existe également plusieurs autres secteurs pour lesquels nos différentes divisions collaborent.

Quelles sont, selon vous, les principales tendances en ce qui concerne arabel ?

Erik : « En ce qui concerne arabel marina, il y a un changement évident dans l’utilisation de nos appareils. Il y a quelque temps, on pouvait encore payer son électricité et d’autres choses avec des pièces de monnaie. Aujourd’hui, c’est du passé. Tout est payé et activé via un smartphone ou l’internet.

Une tendance qui se poursuivra à l’avenir est l’automatisation de la confirmation de l’amarrage, du paiement de tous les services sur l’amarrage, etc.

Une autre tendance consiste à fusionner la gestion de plusieurs activités dans un seul environnement afin d’obtenir une plus grande transparence, par exemple en ce qui concerne la consommation totale d’énergie. Nous constatons que les capitaines de port souhaitent que tout soit regroupé sous un même toit afin de réduire considérablement la complexité, ce qui correspond également à notre vision.

C’est l’un des aspects qui nous a permis de nous démarquer sur le marché, à savoir la personnalisation ou le développement, et nous continuons à observer une forte croissance dans ce domaine ».

Merci Erik !